Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.
Selon le quotidien belge « La Gazette d’Anvers », Mimount Bousakla, une sénatrice belge d’origine marocaine, qui a fait des critique à l’égard des intégristes musulmans, a été placée sous la protection de la police après avoir reçu de "graves menaces".
Le journal, qui citait un responsable de sa formation, le Parti socialiste, a rapporté que la sénatrice avait reçu un appel anonyme l’avertissant qu’elle serait victime d’un "massacre rituel". Le journal ajoutait qu’elle s’était réfugiée dans un lieu tenu secret, ce qu’une autre sénatrice, Myriam Vanlerberghe, a démenti. "Elle (Bousakla) se porte bien, elle travaille au Sénat et ne se cache pas", a-t-elle affirmé à une agence de presse. Bousakla, a-t-elle précisé, a reçu une protection policière là où cela s’avérera nécessaire, à la suite de "graves menaces" dont elle a été la cible. Un porte-parole de la police d’Anvers a déclaré être au courant du problème et "avoir pris les mesures nécessaires". Début novembre, la sénatrice Mimount Bousakla avait demandé la dissolution du conseil des musulmans de Belgique en reprochant à cette instance représentative de ne pas avoir invité les musulmans à protester contre la mort de Van Gogh. L’élue s’en était également prise à certaines mosquées permettant à des imams de prêcher une forme radicale de l’Islam.
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