Dans un communiqué publié en ligne, ces parents d’élèves exigent des services extérieurs de ces établissements les documents administratifs concernant leurs enfants, rapporte Ahdath Al Maghribia. Ils invitent le ministre de l’Éducation nationale à assumer ses responsabilités en retirant les autorisations qu’il avait précédemment accordées aux établissements privés.
Selon la Fédération des parents d’élèves, ces établissements persistent à violer la loi et à renier leurs engagements d’appliquer les procédures administratives en vigueur. Elle exprime ainsi son extrême inquiétude face à ces abus et ces atteintes au droit des enfants à l’éducation. D’après la même source, certaines écoles privées refusent de fournir aux élèves les bulletins scolaires, les résultats de fin d’année, les diplômes du baccalauréat, ainsi que les certificats de départ.
Outre ces violations de la loi, ces établissements recourent également au chantage en refusant la réinscription des élèves si leurs parents ne règlent pas les frais de scolarité, objet du litige qui oppose les deux parties. D’après le même communiqué, plusieurs décisions de justice condamnent ce refus et confirment le droit de l’élève et de son tuteur à retirer les documents administratifs auprès des établissements privés.
Aussi la Fédération regrette-t-elle que le ministère de l’Éducation nationale ait fait si peu cas de la lettre qu’elle lui avait adressée le 17 juillet dernier. Dans cette correspondance, la Fédération invitait le département d’Amzazi à intervenir d’urgence pour mettre fin au calvaire qu’infligent les écoles privées aux élèves et à leurs tuteurs. Ils n’ont pas manqué de lui faire comprendre que les propriétaires de ces établissements portent atteinte aux droits des élèves, pourtant garantis par la Constitution, les conventions internationales signées par le royaume, ainsi que la loi 06-00 formant statut de l’enseignement scolaire privé.