En 2016, la jeune femme avait été recrutée à McDonald’s. À l’époque, elle était de confession chrétienne. L’année suivante, elle s’est convertie à l’islam. Dès lors, elle porte un hijab sur son lieu de travail. Sa conversion à l’islam est désormais vue d’un mauvais œil à McDonald’s. Un des responsables du restaurant lui avait demandé de "retirer ce sweat à capuche" de sa tête.
Diamond Powell avait demandé et reçu l’autorisation de prendre de courtes pauses pour prier. Mais « ses pauses de prière n’ont pas duré plus longtemps qu’une pause de salle de bain typique », confie son avocat. Selon le procès, le directeur général a interdit à la jeune femme de prier dans un endroit calme. Il l’a dirigée vers une salle de stockage sale pour faire sa prière musulmane.
Alors qu’elle continuait à prier à l’extérieur du restaurant, le directeur général lui avait décidé d’interdire ses pauses pour la prière. "Dieu comprendra", lui avait-il lancé. "Ce faisant, le directeur général a forcé Diamond Powell à choisir entre son emploi chez McDonald’s ou sacrifier ses croyances religieuses sincères », fait remarquer l’avocat.
En avril 2018, Diamond Powell démissionne et intente une action en justice contre son ancien employeur. Lors du procès, il a été dit que la jeune femme convertie à l’Islam a été également victime de harcèlement sexuel au travail. "Aucune femme musulmane ne devrait jamais, jamais vivre ce que j’ai vécu. Et j’espère que ce procès aidera d’autres femmes musulmanes", a déclaré l’ex-employée de McDonald’s au cours d’une conférence de presse.