L’agence de notation internationale Moody’s Rating a confirmé vendredi la note Ba1 du Maroc, notant que les perspectives économiques du royaume « restent stables ».
Fathallah Oualalou revoit sa copie. Le taux de croissance du PIB en 2005 ne sera que de 1,8% contre 5,4% prévu en 2006. Ce qui veut dire que l’année 2005 a été quasiment blanche. Dans le langage des économistes, c’est une rupture de cycle.
Le Maroc a connu une période appréciable affichant une moyenne de croissance de 3,5 à 4%. L’assainissement de l’économie et les réformes entreprises donneront davantage dans les années à venir. Mais il faut d’abord une période d’accalmie où un effet d’adaptation s’opère. Et c’est là où réside la rupture de cycle. Les économistes tablent sur un bon comportement de l’économie dans les cinq années à venir. C’est peu probable pour certains puisque des contraintes demeurent, l’analphabétisme figurant en tête.
Tel Quel
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