Les habitants d’un village touché par le puissant et dévastateur tremblement de terre, sont en colère contre le gouvernement à cause de l’aide d’urgence qu’ils affirment ne pas avoir encore reçu. Ils appellent le roi Mohammed VI au secours.
Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a rendu public un communiqué relatif au Sommet de l’Union du Maghreb Arabe, prévu le 25 mai courant à Tripoli. « La perspective d’un Sommet maghrébin a été précédée par des entretiens, fructueux et prometteurs, entre Sa Majesté le Roi et le Président algérien, tenus à Alger en mars dernier.
A cette occasion, le Souverain et le président algérien ont arrêté une stratégie globale de normalisation entre les deux pays frères, au service de l’unification maghrébine (...) Malheureusement, la Communauté Internationale, notamment maghrébine, a pris connaissance, ces derniers jours, des multiples et surprenantes positions officielles algériennes sur notre question nationale, qui manifestement contredisent la dynamique récemment engagée dans la région » note le communiqué. "Ces prises de position sont devenues de plus en plus virulentes au fur et à mesure de l’approche du Sommet de Tripoli » explique le communiqué. Il est à relever que les déclarations algériennes coïncident avec l’annonce par le "polisario" de sa menace de reprise des hostilités armées et confortent, d’une certaine manière, par leur teneur, cette tendance belliqueuse.
En marquant, de manière unilatérale et préétablie, le net attachement algérien pour la division, ces prises de position sont contraires aux efforts actuellement développés par La Communauté internationale pour parvenir à une solution politique et définitive de la question nationale. En affichant, à la veille du Sommet Maghrébin, une inacceptable conditionnalité à l’unification maghrébine, l’Algérie a pris la responsabilité de compromettre l’opportunité de relance, au plus haut niveau, de l’édification maghrébine. Pour toutes ces considérations, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne pourra pas participer personnellement au Sommet de Tripoli, comme le Souverain l’avait initialement décidé. Fermement attaché à l’édification du "Grand Maghreb", le Souverain maintient néanmoins la participation du Royaume au Sommet de l’UMA et désigne à cet effet, Mohamed Benaissa, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération pour conduire la délégation marocaine à ses travaux".
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