
Royal Air Maroc (RAM) s’apprête à recevoir une nouvelle livraison d’avions Boeing Dreamliner, ce qui portera à 10 le nombre total de ces appareils long-courriers dans sa flotte d’ici début 2025.
A voir les fusions qui se font un peu partout dans le monde, il ne faut pas être un grand prospectiviste pour deviner que la tendance générale dans le monde et le passage obligatoire pour nos pays du Sud est (ou pourrait être) la fusion des compagnies aériennes.
Idéal pour affronter l’avenir et les problèmes communs. Les propos de Mohamed Berreda, président de la RAM, vont d’ailleurs dans ce sens.
Naturellement, avant le mariage, il y a toujours une période de fiançailles durant laquelle les deux partenaires apprendront à mieux se connaître et à voir si une vie commune est une bonne ou mauvaise chose pour eux.
La RAM emploie 6.200 personnes, sa flotte (jeune et moderne) est composée de 30 appareils, exclusivement des Boeing de type B737-400/500, B737-700/800, B747-400, B757-200 et B767-300. Dans le cadre de l’extension et la modernisation de sa flotte moyen et long courrier, Royal Air Maroc va acquérir, à l’horizon 2012, 20 Boeing moyen courrier B737 de nouvelle génération ainsi que 4 Airbus A321-200.
La compagnie marocaine dessert 40 pays, 67 destinations et 900 vols hebdomadaires.
Le réseau de TUNISAIR s’étend, pour sa part, sur plus de 28 pays et 101 destinations réparties sur 48 vols réguliers et 90 vols charters.
Effectuant une moyenne de 47 vols par jour, notre compagnie nationale a un trafic très dense, englobant les villes les plus importantes de l’Europe de l’Ouest.
Elle emploie 7.000 personnes et sa flotte est composée d’une trentaine d’appareils, de Boeing et d’Airbus. Elle ne possède cependant pas de “ gros oiseaux ” comme le 747 pour traverser régulièrement le continent noir ou l’Atlantique. Ses principales destinations sont situées en Europe de l’Ouest et au Maghreb.
Fusionner les efforts et profiter des plus de l’autre, tout en se débarrassant de tout ce qui bloque l’essor de la compagnie ne peut qu’être profitable. C’est ce que disent les experts et c’est ce qu’ont fait les grosses compagnies. Cela ne se fera certainement pas sans douleur, mais comme le dit M. Berreda, “ quand un médecin doit guérir un malade, il ne doit pas s’attendre à avoir du bien tout de suite. Il doit ressentir une douleur et ce n’est qu’après qu’on ressent les résultats”.
Est-ce la bonne voie pour assurer un avenir meilleur pour nos deux compagnies maghrébines ? Peut-être !
Nizar Bahloul pour http://www.realites.com.tn
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