Le Chef Moha dont la renommée va au-delà des frontières marocaines, doit sa célébrité à sa capacité à revisiter et à donner une touche de modernité aux plats traditionnels marocains. C’est ainsi qu’il réussit à transformer le Trid marocain, un plat typiquement traditionnel, fait à base de feuilles de msemen fines et de cailles et à le baptiser « Trid en robe flamenco », un mini-mets que l’on déguste en deux bouchées. Ce spécialiste de la gastronomie marocaine a affronté 15 concurrents finalistes sélectionnés dans plus de 50 pays candidats, rapporte l’Économiste.
Avant de s’ouvrir au monde, la compétition n’était qu’entre les restaurateurs nationaux. Mais le besoin d’aller à la découverte du patrimoine culinaire des pays du monde, a poussé les organisateurs à étendre le concours à d’autres pays. Le chef Moha est un habitué de ce genre de compétition. En dehors du prix qu’il a remporté au championnat du monde des Tapas, le gastronome a gagné plusieurs prix internationaux, dont le DC Embassy Chef Challenge à Washington, la médaille de l’académie culinaire en France, le prix du meilleur chef de la gastronomie marocaine émise par le guide Gault & Millau. Il a fait découvrir la cuisine marocaine aux Londoniens à travers un restaurant éphémère.
Mohamed Fedal alias chef Moha est un diplômé de l’école hôtelière de Genève. Après avoir accumulé les expériences, il retourne à Marrakech, sa ville d’origine, avec l’objectif d’insuffler un souffle nouveau à la cuisine familiale et traditionnelle marocaine en proposant des mets revisités pleins de saveurs. Il ouvre son restaurant dans l’ancien Riad de Pierre Balmain au cœur de la médina de Marrakech. Les Marocains ont découvert le chef grâce à une émission culinaire de TV, Masterchef dont il est coach et jury, précise la même source.