"La coopération bilatérale entre Israël et le Maroc est très diversifiée, et concerne l’art, l’agriculture et le commerce. Plusieurs sociétés israéliennes importent du couscous et des sardines du Maroc", peut-on lire sur la page du ministère, qui a accompagné le post d’une photo d’un produit marocain commercialisé en Israël.
Les militants anti-normalisation, qui craignent les échanges culturels et académiques plus qu’autre chose, sont vite montés au créneau pour dénoncer une nouvelle tentative israélienne pour normaliser ses relations avec le Maroc.
À en croire le rapport du Bureau central israélien des statistiques (CBS), les échanges commerciaux entre Rabat et Tel Aviv avaient dépassé la barre des 140 millions de dollars entre 2014 et 2017. Pour Israël, le royaume était le 4ème partenaire économique en Afrique.
Le plus gros investissement israélien, ou du moins la partie visible de l’iceberg, a été celui de l’entreprise de technologie agricole, Netafim, qui avait créé, en 2017, une filiale au royaume pour un investissement total de 2,9 millions de dollars.