Le Maroc interdit les déplacements entre les villes
Face à la propagation rapide du coronavirus, le Maroc interdit désormais les déplacements entre les villes.
Les professionnels du transport broient du noir suite à la fermeture, depuis le 26 juillet, de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech, toutes des destinations prisées pour le tourisme national.
Beaucoup comprennent le bien fondé de la décision, mais déplorent le fait qu’elle ait été soudaine.« La décision nous a pris de court autant que la plupart des citoyens qui avaient prévu de s’y rendre pour fêter l’Aïd Al Adha ». Alors que la 3ᵉ phase du déconfinement progressif entrait en vigueur, le gouvernement a dû « prendre les taureaux par les cornes » pour faire face à une situation qui semblait lui échapper.
La direction de la Fédération du transport et de la logistique (FTL) explique que « cette mesure emporte avec elle, tout espoir de redressement de la situation dans le secteur des transports ». Le vrai problème pour le transport routier de voyageurs se situe au niveau « du manque de visibilité à très court et court terme, quant à la reprise générale sans discontinuité de l’activité », rapporte L’Économiste.
Selon la même source, pendant la période de confinement, les entreprises du secteur, "tous modes confondus", ont connu des baisses énormes de leurs chiffres d’affaires. Le transport touristique et le transport routier interurbain de voyageurs, ont vécu un arrêt total de leurs activités, et ont fait face à d’énormes difficultés. Les difficultés ont atteint également le secteur de l’enseignement de la conduite, le transport du personnel et transport routier de marchandises et de la logistique, occasionnant « des licenciements au niveau des TPE et PME, menaçant la disparition de plusieurs centaines d’emplois et la faillite des petites entreprises les plus vulnérables ».
Avec les restrictions en vue, compte tenu de l’intensité de la propagation du Covid-19, « la situation du secteur des transports, tous modes et métiers confondus, s’avère fortement dépendante de l’évolution de la pandémie au Maroc ». Pour le post-covid, « la reprise ne peut-être que progressive et n’atteindra probablement son niveau d’avant crise qu’en 2022, voire en 2023 », avance la Fédération du transport et de la logistique.
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