MRE : les frais de transfert d’argent dénoncés par Bank al-Maghrib
Les frais transferts d’argent de la part des Marocains résidant à l’étranger, sont très élevés. Consciente de ces abus, Bank al-Maghrib appelle à y mettre fin.
La hausse des transferts des MRE enregistrée cette année, malgré la crise sanitaire, devrait se poursuivre en 2022. Une progression que les spécialistes attribuent à la reprise de l’économie mais surtout à l’amélioration de la situation épidémiologique à l’échelle mondiale.
Les transferts d’argent des Marocains résidant à l’étranger (MRE) resteraient soutenus cette année avec un taux de 7,6 %, pour atteindre plus de 73,3 MMDH, et de 2,8 % soit 75,4 MMDH, en 2022, fait savoir TelQuel, rapportant les données de l’office des Changes.
Pour expliquer cette progression constante, Hassan Boulaknadel, directeur de l’Office des changes, a indiqué que de tous les temps, les Marocains où qu’ils se trouvent, ont toujours fait preuve de solidarité en période difficile. Face à la crise qui a impacté plusieurs secteurs de l’économie du pays, les MRE ont exprimé une fois encore, leur attachement au royaume, a-t-il relevé, ajoutant que cette importante manne financière constitue une véritable source de revenus pour de nombreuses familles marocaines.
Outre cet élan d’entraide exceptionnel de la part des MRE, le responsable a souligné que la fermeture des frontières et aux restrictions de déplacements entre pays ont contribué aussi au flux de transferts des Marocains du Monde. Ces derniers ne pouvant se déplacer pour aider leurs familles, à cause des difficultés à se déplacer, ont préféré faire des transferts d’argent.
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Les mesures de soutien budgétaire dans les pays d’accueil, la généralisation des transactions par voie numérique plutôt qu’en liquide, ont aussi contribué fortement à cette performance.
Tenant compte de la réussite de la campagne de vaccination dans le monde et au Maroc, l’office table sur un maintien en hausse des transferts. Toutefois, avance-t-il, les prévisions restent entourées d’un niveau exceptionnellement élevé d’incertitudes en lien avec l’évolution de la pandémie.
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