Près de 17 000 personnes (dont 44 % de femmes et 22 % de MRE) ont déjà bénéficié du programme d’aide directe au logement à la date du 15 juillet, a indiqué Aziz Akhannouch, le Chef du gouvernement, à la Chambre des représentants.
À peine créé, le Conseil supérieur des MRE est déjà contesté. L’Alliance mondiale des Marocains de l’étranger, basée à Bruxelles et regroupant une centaine d’associations dans le monde, dénonce “l’absence de transparence” dans la nomination des membres. Une pétition appelant les MRE à boycotter cette instance circule sur Internet (lapetition.com).
“Nous voulons informer le roi qu’il a été dupé. Les responsables de ce projet lui ont présenté leurs amis et non des personnes méritantes”, dénonce Abdelaziz Saret, président de l’Alliance, joint au téléphone.
Autre grief : les membres ont été nommés et non élus. Samedi 29 décembre, l’Alliance a annoncé la création d’un conseil parallèle à Bruxelles, appelé le “Conseil démocratique civil des Marocains du monde”.
De son côté, la Plateforme intercontinentale des MRE, basée à Amsterdam, appelle à une réunion le 18 janvier, pour “éviter l’éclatement dans les rangs des MRE”.
Face à ces critiques, Driss El Yazami, fraîchement nommé à la tête du Conseil royal, se veut conciliant : “Personne ne sera exclu. Nous allons travailler avec tout le monde dans le cadre de commissions thématiques”. “De toutes les façons, poursuit le responsable, un tantinet offensif, on ne peut pas plaire à tout le monde”.
Nommés par le roi le 21 décembre dernier, les 37 membres de cette instance devront conseiller l’Etat dans toutes les affaires liées aux MRE (élections, apprentissage de la langue arabe, éducation religieuse, manifestations culturelles…). A terme, ils seront rejoints par 13 autres membres. Le choix des locaux et le budget du conseil seront négociés avec le gouvernement. ça urge : l’instance dédiée aux MRE compte débuter son travail effectif avant mars 2008.
TelQuel
Ces articles devraient vous intéresser :