Ce site chinois applique des prix bas en raison de l’exonération des taxes douanières, mettent en péril la concurrence, affirment les professionnels, dénonçant une activité de contrebande déguisée, rapporte Assabah.
Cette infiltration virtuelle du marché du prêt-à-porter menace le sous-secteur souligne la même source, expliquant que les achats inférieurs à 1 200 dirhams sont normalement exonérés de taxes douanières. Pendant ce temps, les produits marocains sont soumis à une longue liste de taxes. Ces dernières représentent pas moins de 68 % de la composition du prix de vente.
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Une situation qui pousse certains réseaux à exploiter ce vide juridique et à importer des quantités importantes, notamment en faisant appel à d’autres personnes pour faire des commandes en deçà du seuil légal. Conséquence, en un mois, cette plateforme a enregistré 80 000 transactions commerciales sur le sol marocain. Des chiffres qui la hissent comme le premier vendeur et distributeur d’habillement et de prêt-à-porter au Maroc, s’alarme le journal.
Face à cette situation, les professionnels se disent incapables de concurrencer les produits proposés par la plateforme chinoise. Ils redoutent la faillite de plusieurs entreprises du secteur, notamment les petites et moyennes d’entre elles dans un secteur fort de ses 1 628 entreprises avec 1 890 000 emplois.