
Marrakech va t-elle crouler sous les ordures ?
Insatisfaits de leur condition de travail, les éboueurs de la ville de Marrakech ont menacé de cesser les activités d’assainissement, projetant une série d’actions.
Les rues de Tétouan croulent sous les ordures depuis l’entrée en grève des travailleurs du secteur de la propreté.
Samedi soir, exaspérés, ils ont investi le dépôt de l’entreprise en charge de la gestion des déchets, provoquant une accumulation nauséabonde dans les quartiers et la colère des habitants.
La grogne monte contre le conseil municipal, accusé de ne pas avoir tenu ses promesses. Lors de l’attribution du marché par appel d’offres, il avait juré que le ramassage des ordures ne serait jamais perturbé. 100 millions de dirhams plus tard, c’est l’hécatombe : l’entreprise ne parvient ni à honorer ses engagements financiers ni à répondre aux revendications des travailleurs.
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Les grévistes balaient d’un revers de main les justifications financières de l’entreprise et pointent du doigt les défaillances de la transition prévue dans le contrat. Pour eux, le dialogue est la seule issue. Un dialogue constructif et rapide, loin des atermoiements et du laisser-aller qui, estiment-ils, ont conduit à cette situation ubuesque.
Face à l’urgence sanitaire et environnementale, les autorités locales ont enfin pris les choses en main. Dimanche, un accord a été trouvé avec les grévistes pour une reprise du travail.
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