L’excellence des services sécuritaires marocains reconnue
Les experts des instituts d’études sécuritaires s’accordent à reconnaître l’« excellence opérationnelle » et la « richesse des expériences » des services sécuritaires marocains,...
L’extrémisme islamiste au Maroc a été marqué par cinq moments forts, dont notamment les attentats de Casablanca en 2003 et 2007, le printemps arabe en 2011, et la création de l’État islamique (EI) en 2014. Pour lutter contre le phénomène, les autorités marocaines ont mis en place des institutions et des réformes.
Jusqu’à la seconde guerre du Golfe en 1990, le salafisme marocain était pacifique. La branche violente a vu le jour avec la diffusion des messages de l’ancien chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden et l’arrivée d’internet au Maroc, et s’est renforcée à la fin des années 1990, notamment à Casablanca, Fès, Tanger et Salé où des meurtres ont été commis par l’extrémiste Youssouf Fikri contre plusieurs personnes, dont un policier.
Mais ce sont les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis et l’invasion de l’Afghanistan, fief d’Al-Qaïda, qui ont donné l’impulsion définitive au salafisme au Maroc. Depuis lors, le groupe islamiste a commencé à être plus visible dans les rues et les mosquées du royaume pour endoctriner et recruter le plus de monde. Cette progression du mouvement a conduit aux attentats perpétrés par douze kamikazes le 16 mai 2003 à Casablanca, causant 45 morts dont des terroristes. Ce fut la pire attaque terroriste de l’histoire du Maroc.
À lire : Lutte contre le terrorisme : le Maroc mieux classé que les USA, la France et l’Italie
Après ces attentats, qui n’ont été revendiqués par aucun groupe djihadiste mais attribués à Al-Qaïda, l’État marocain a arrêté environ 3 000 salafistes et mis en place une politique de lutte antiterroriste plus dure. Il a également engagé des réformes visant à contrôler davantage les mosquées et le discours religieux. Malgré ces efforts, le royaume a encore subi un attentat à Casablanca en 2007, faisant un mort (un policier). En 2011, le printemps arabe éclate en Syrie, entraînant le départ de 2 000 Marocains vers ces zones de combat.
La même année, un djihadiste a tué 17 personnes, des touristes pour la plupart, dans un café de Marrakech. Depuis sa création en 2014, l’État islamique (EI) a mené deux attentats au Maroc dont le plus meurtrier en 2018 où deux touristes scandinaves ont été tuées dans les montagnes de l’Atlas. En mars, un agent de la circulation à Casablanca a été enlevé et tué par des terroristes de l’État islamique. Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), créé en 2015, a déjà démantelé quelque 90 cellules terroristes.
Aller plus loin
Les experts des instituts d’études sécuritaires s’accordent à reconnaître l’« excellence opérationnelle » et la « richesse des expériences » des services sécuritaires marocains,...
Les actions menées par le Maroc avec ses partenaires font du royaume un acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme. De plus, la lutte contre le financement du terrorisme...
Le Maroc est classé cette année à la 76e place sur 93 dans l’indice mondial du terrorisme publié il y a quelques jours.
Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, les services compétents du ministère de l’Intérieur ont effectué des missions de...
Ces articles devraient vous intéresser :