Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
Photo : Associated Press
Dans une longue interview accordée en début de semaine à la Map, le patron du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Abdelhak Khiame, a dressé le bilan de son service, mais il a également vivement critiqué l’absence de coopération de l’Algérie en matière de terrorisme.
Pour Khiame, plusieurs terroristes ont déserté les foyers de tension pour trouver refuge dans d’autres pays de la région, assurant ne pas détenir d’informations précises sur leur nombre « faute de coopération régionale ». Il pointe du doigt l’Algérie qui est, dit-il, « otage d’une vision obsolète d’hégémonie régionale » en s’entêtant à ne pas coopérer « en dépit de la menace qui guette tous les pays maghrébins ».
« On ne peut avoir d’informations précises sur les terroristes qui s’activent dans la région sans pour autant instaurer une coopération régionale solide », ajoute Khiame, selon lequel cet entêtement d’Alger serait aussi dangereux qu’incompréhensible « vu l’engouement international pour le modèle et l’expérience marocaine en la matière. ».
Et de rappeler la coopération du Maroc avec des pays de la « région, notamment la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte en plus des pays du Golfe et les pays occidentaux, dont les Etats-Unis », coopération qui permet aussi bien au Maroc qu’à ces pays « d’actualiser les bases de données au sujet de toutes les personnes qui s’activent dans le domaine terroriste ».
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