Un MRE décède d’un « coup de chaleur » à Murcie
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Le Maroc a été confronté à une année 2022 exceptionnellement chaude, établissant ainsi un nouveau record de chaleur depuis le début des relevés météorologiques. Selon un rapport de la Direction Générale de la Météorologie, la température moyenne a augmenté de 1,63 degré Celsius au-dessus de la normale pour la période 1981-2010.
Ainsi, 80 % des jours de l’année ont enregistré des températures supérieures à la normale. Mais, ce qui est encore plus préoccupant, ce sont les quatre mois qui ont établi des records mensuels de chaleur : juillet, octobre, novembre et décembre. Le 10 juillet, un pic absolu atteignant 49,1 degrés Celsius a été atteint à Smara.
Ces températures étouffantes ont entraîné des phénomènes météorologiques extrêmes. Les vagues de chaleur répétées entre juillet et septembre ont provoqué plusieurs incendies de forêt dévastateurs, notamment dans le nord du pays.
Par ailleurs, le pays a été secoué par de puissants vents et onze tempêtes au cours de la période estivale. Ces intempéries ont provoqué des inondations, causant des dommages matériels limités mais significatifs.
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Les conséquences les plus graves de cette année ont été ressenties dans le secteur agricole. Les données météorologiques révèlent que 2022 a été la plus sèche jamais enregistrée, avec un déficit de 46 % par rapport à la normale. Les cultures ont souffert des conditions arides, et la production céréalière a chuté de manière alarmante, atteignant une baisse de 67 % par rapport à la campagne agricole précédente (2020-2021).
Malheureusement, cette sécheresse prolongée ne se limite pas à une seule année. Le rapport indique que la période s’étendant de 2019 à 2022 a été marquée par les quatre années consécutives les plus sèches depuis les années 1960, avec un déficit de précipitations de 32 %.
Les dernières statistiques de l’Agence Nationale de l’Eau et des Forêts révèlent que la sécheresse et la chaleur de 2022 ont été responsables d’une augmentation spectaculaire des incendies de forêt, détruisant 22 762 hectares. Comparé à l’année précédente, cela représente une augmentation de 700 %.
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