
L’exigence légale de la présentation d’une attestation fiscale avant toute transaction immobilière, entrée en vigueur le 1ᵉʳ juillet dernier au Maroc, fait des mécontents, aussi bien dans le rang des opérateurs économiques que des notaires.
Le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, vient d’annoncer la dispense pour 80% des Marocains, de la taxe audiovisuelle comprises dans les factures d’électricité et d’eau.
Seuls 20% de citoyens ayant une consommation d’eau et d’électricité élevée continueront à payer cette taxe, explique le porte-parole du gouvernement selon lequel 4,4 millions de familles marocaines en seront exonérées.
Interrogé par le quotidien Akhbar Al Yaoum, Mustapha Khalfi affirme que cette mesure sera bientôt mise en œuvre et coûtera 7 millions de dirhams à l’Etat. Sa mise en application a été décidée en concertation avec les départements de l’Intérieur, des Finances et des Affaires générales du gouvernement.
La taxe, à l’origine d’une forte polémique au Maroc lors de son adoption dans les années ’90, avait été condamnée par la société civile. L’Etat avait alors été accusé de prendre l’argent public pour financer une entreprise privée, en l’occurrence la Société de Réalisations Audiovisuelles (SOREAD), filiale du défunt holding ONA.
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