Les joueurs marocains de Gent, Tarik Tissoudali et Ismaël Kandouss, ont dû quitter le terrain un peu plus d’une demi-heure après le début du match face à Anderlecht dimanche, pour retirer le brassard aux couleurs de la Palestine qu’ils portaient sous leur maillot.
« Je ne savais pas que c’était interdit. Il (l’arbitre Vergoote) m’a dit que ce n’était pas autorisé et c’est pourquoi je l’ai immédiatement enlevé », a déclaré Tissoudali à la fin de la rencontre. Le Marocain et son compatriote Kandouss avaient porté au bras droit sous leur maillot un brassard aux couleurs de la Palestine que l’arbitre Jasper Vergroote a remarqué lors du remplacement de Ludwig Augustinsson par Moussa Ndiaye chez Anderlecht, plus d’une demi-heure après le début du match.
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Les deux joueurs n’étaient pas gênés de porter ce brassard pro-palestinien, même si l’un de leurs coéquipiers, Omri Gandelman, est d’origine israélienne. Sommés de l’enlever, ils se sont exécutés, à leur corps défendant. « Je suis libre de faire ce que je veux, mais je respecte la décision de l’arbitre. Je veux juste transmettre un message positif… J’ai vu d’autres pays où c’était permis, mais je ne dirai rien à ce sujet », a ajouté l’international marocain.
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Et d’insister : « C’est une restriction de la liberté d’expression. Je pense que je peux faire ce que je veux et ce droit m’est maintenant retiré… Je suis simplement contre la guerre et les massacres de masse. C’était un message positif et je ne voulais vraiment pas provoquer. C’était plutôt une déclaration humanitaire pour moi… ».