À ce jour, le Maroc ne compte que 331 inspecteurs du travail répartis sur tout le territoire national. Ce chiffre est très loin des standards internationaux en la matière, rappelle Al Massae qui précise que le drame de Tanger a réveillé le gouvernement de sa léthargie. Le concours de recrutement est prévu le 11 avril et concerne les postes d’Inspecteur du travail de 3ᵉ grade (échelle 10) qui sont ouverts aux licenciés en sciences juridiques, en économie, en gestion ou en sciences sociales.
Quant aux Inspecteurs de 2ᵉ grade (échelle 11), disposant d’un diplôme de hautes études dans les mêmes domaines, ils sont également concernés. Selon le même quotidien, ce concours est réservé uniquement aux fonctionnaires des différentes administrations de l’État et des collectivités locales.
Dans un Tweet sur son compte, le Chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a précisé que cette décision entre dans le cadre du renforcement de la protection sociale des travailleurs et de l’application des dispositions du droit du travail. Si le rôle de l’Inspection du travail a été pointé du doigt après ce tragique événement, cette initiative est salutaire, car elle permettra de ne plus déplorer ces drames qui affectent de nombreuses familles marocaines.
Lundi 8 février, 28 ouvriers d’un atelier de textile de Tanger sont décédés suite aux inondations provoquées par les fortes pluies survenues dans les sous-sols d’une villa située dans le quartier Hay Ennasr à Tanger.