Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Alors qu’il avait été condamné en avril dernier à dix ans de prison ferme pour son implication dans l’acte terroriste d’Imlil, un citoyen suisse, à la surprise générale, a bénéficié d’une réduction de peine. Désormais, il ne fera que cinq ans derrière les barreaux pour « constitution de bande terroriste ».
La réduction de la peine du citoyen suisse, Nicolas P., a été prononcée mercredi par la Chambre d’Appel du Tribunal antiterroriste de Salé. Son avocat, Khalil Idriss, selon explique cette réduction de peine par le fait que la condamnation est « injuste et n’est basée sur aucun fait avéré ».
Pour lui, il n’existe aucune preuve tangible qui prouve que le Suisse soit impliqué dans ce double meurtre à part quelques concours de circonstances comme un e-mail d’un des 24 hommes poursuivis ou encore des échanges avec d’autres Suisses soupçonnés dans leur pays de liens avec la Syrie, selon la même source.
Nicolas P. est un technicien informatique de 33 ans. Son arrestation remonte au 10 janvier dernier à Témara après la décapitation de deux jeunes touristes scandinaves en décembre 2018 dans les montagnes de l’Atlas. Le procès en appel de cette affaire dite des « meurtres d’Imlil » est en cours depuis le 27 août.
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