Le professeur avait divisé la classe en deux. Les garçons se trouvaient à l’avant et les filles à l’arrière de la salle. Avec ses collégiens, il a voulu reproduire l’Aïd el-Fitr. Tous ont dansé sur de la musique arabe et mangé des gâteaux orientaux après la prière, rapporte le journal Samhallsnytt.
Cette méthode pédagogique du professeur n’est pas du goût d’un parent d’élèves. Celui-ci a confié que ses filles "ne voulaient même pas être là parce qu’elles ne pouvaient pas comprendre un mot de ce que le professeur lisait en arabe".
S’expliquant sur cette situation, l’école a laissé entendre qu’il s’agissait d’une leçon axée sur l’Islam. Elle a également avancé que l’imitation de la prière était un "jeu de rôle" devant permettre aux collégiens d’acquérir une meilleure compréhension de la religion musulmane.
"Appeler cela un jeu de rôle n’est pas correct car cela me blesse en tant que parent", a rétorqué le père des filles. "C’est moi, pas l’établissement scolaire, qui élève mes enfants… ils y vont pour apprendre des choses qui resteront avec eux pour le reste de leur vie", a-t-il martelé.