L’opération Marhaba 2024 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger, qui s’est déroulée du 5 juin au 15 septembre, a permis à plus de 3 millions de passagers de transiter par les ports marocains.
La stratégie nationale en matière de migration s’adapte continuellement aux nouvelles donnes relatives à l’environnement international et aux besoins évolutifs de la Communauté marocaine résidant à l’Etranger, selon Mohamed Ameur, ministre chargé des MRE.
Intervenant, jeudi après-midi, au nom du Maroc dans le cadre du débat général du Conseil de l’Organisation Internationale pour les Migrations qui se tient à Genève, le ministre a à cet égard rappelé la création, avant la fin de l’année, d’un Conseil Supérieur de la Communauté marocaine à l’étranger.
Depuis plusieurs décennies, le Maroc a toujours eu à coeur de répondre aux aspirations légitimes qui animent les Marocains résidant à l’étranger, a indiqué le ministre, soulignant que le nouveau gouvernement est déterminé à mettre en oeuvre un plan national relatif à la gestion du secteur des MRE sur la base d’une vision participative et prospective.
Tous les départements et les établissements publics seront incités à intégrer la dimension de la communauté marocaine résidant à l’étranger dans les différentes politiques, les programmes sectoriels, les lois nationales et les procédures administratives et organisationnelles. Les mesures qui seront prises dans ce cadre consistent particulièrement à améliorer l’accueil et le transit des MRE, à concrétiser la politique de proximité à travers des visites dans les pays d’accueil et des supports médias spécifiques, la révision et le développement du programme d’initiation à la langue arabe, la gestion de la chose religieuse dans les pays d’accueil, la mise en place d’un programme intégré d’animation culturelle pour la troisième génération, l’appui à la mise à niveau du tissu associatif et l’encouragement de la création de partenariats avec les associations locales nationales pour concrétiser la complémentarité en matière d’initiatives de développement.
Pour ce faire, le ministre a fait savoir que l’OIM devrait substantiellement contribuer à ces importants efforts de réforme, notamment à travers le financement d’une étude d’envergure sur la migration marocaine.
Le Maroc est convaincu que le débat sur les migrations internationales ne peut être fructifié que dans une optique multidimensionnelle qui tienne compte de la diversité de ce phénomène et dans le cadre d’un partenariat Nord-Sud, conciliant le traitement des enjeux de la migration et les défis du développement, a-t-il expliqué.
Ces articles devraient vous intéresser :