La chanteuse Cheikha Tsunami, grande icône du Chaâbi, s’est éteinte mardi 17 octobre à l’Hôpital militaire de Rabat, à l’âge de 45 ans. Les circonstances de son décès restent floues.
Les fans de la Star Academy du Maghreb attendent de grandes choses de la compétition de cette année, et ce malgré les controverses finales de la saison passée. Les organisateurs disent qu’il y aura encore bien plus de candidats à la célébrité qui seront auditionnés pour rejoindre cette année le reality show. Les fans de la Star Academy du Maghreb ont glané avidement les informations sur la seconde saison de cette télé-réalité musicale. A l’issue d’une finale qui s’est distinguée par la controverse, l’avenir de l’émission paraissait incertain.
Des déclarations récentes faites par les producteurs, néanmoins, suggéraient que les téléspectateurs n’attendraient plus très longtemps pour retrouver leur programme favori.
Miriam Bazazi, porte-parole auprès des médias du Groupe Karoui & Karoui, a dit à Magharebia que la seconde édition de la Star Academy du Maghreb serait lancée l’été prochain, mais elle n’a pas donné de dates. "Tout ce que je sais", a-t-elle déclaré, "c’est que nous sommes proches d’élaborer une émission solide qui saura assurer le succès de cette seconde saison, qui sera prête avant le Ramadan".
Bazazi ajoute : "Je ne peux pas entrer dans les détails en ce qui concerne les dates, mais nous travaillons dur afin [de ne pas] répéter nos erreurs passées, qui ont causé de nombreuses difficultés".
Dans la planification de cette nouvelle compétition, Bazazi déclare que les organisateurs visent à apporter des épisodes qui soient plus en phase avec le reste des programmes de la chaîne Nessma. "On nous demande de créer des émissions solides, intégrées qui ne se limitent pas à l’histoire quotidienne des candidats de la Star Academy ."
La porte-parole annonce aussi que des candidats mauritaniens pourraient participer à cette seconde saison, et que le nombre de participants aux auditions devrait nettement augmenter. Ces dernières, l’année dernière, avaient attiré plus de 5000 aspirants à la célébrité, garçons et filles, venus de Tunisie, du Maroc, d’Algérie, de Libye et de France.
La première saison du programme avait suscité la controverse. Il y avait eu des échanges brûlants entre les candidats et le staff de l’émission, et parmi les participants certains avaient été menacés de renvoi après que les producteurs aient choisi de réintégrer une candidate tunisienne, qui avait été précédemment écartée de la course.
Dans ce qui avait été peut-être le conflit le plus visible, la gagnante Hajar Adnane avait refusé de participer à la tournée de concerts qui avait suivi la saison, arguant de différents avec les producteurs de l’émission.
Bazazi déclare que la plupart des quatorze candidats à la finale de la Star Academy sont encore en contact les une avec les autres. "C’est important ; de voir ainsi la jeunesse du Maghreb garder des relations après avoir su dépasser les problèmes des dialectes", dit-elle.
Le critique des médias Hasan Ben Ahmed a déclaré à Magharebia qu’il avait demandé au Groupe Karoui & Karoui de remettre un prix d’au moins 50.000 dollars au gagnant de la seconde édition. "Si vous voulez motiver les jeunes dans la compétition, dit-il, " vous devez annoncer une récompense de valeur et qui soit attractive, et il vaut mieux que le montant soit proche de celui du prix décerné aux candidats des autres émissions, au Liban et en France".
Pour le fan Mourad Bounasri, la Star Academy du Maghreb offre au peuple Maghrébin l’opportunité d’attirer l’attention de la région arabe toute entière. Il blâme les producteurs d’avoir attendu si longtemps pour lancer la saison deux, et exprime sa surprise qu’il n’y ait pas eu encore "une campagne [promotionnelle] similaire à celle de l’année dernière, qui annonce le lancement de la seconde édition".
L’étudiant Jalal Ben Omar exprime son souhait que les erreurs commises l’année passée par le Groupe Karoui et Karoui ne se répètent pas, lorsque la finale a coïncidé avec les examens universitaires. "Cela nous a empêché, moi comme de nombreux amis, de regarder les finales de la première édition de la Star Academy du Maghreb," dit-il.
Ben Omar demande également que les règles de la compétition - tout comme le prix - soient claires. "Ils doivent déterminer la valeur du prix afin que le concours devienne plus ardu, parce que sans enjeu, il n’y a pas d’intérêt, que ce soit pour les spectateurs ou les candidats", dit-il.
Source : Magharebia - Jamel Arfaoui
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