Alors que les enquêteurs locaux avaient dès le début privilégié le groupe local National Thowheeth Jamaath, les informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc (DGST) ont « permis à la police de l’île de changer de piste concernant les auteurs de ce carnage », rapporte le magazine Jeune Afrique.
En effet, « les données précises récupérées par la DGST au lendemain des attentats et transmises à son homologue sri-lankaise (photos des suspects prêtant serment devant l’étendard de Daesh, avec leurs pseudonymes) ont permis d’identifier une partie des membres du commando et de récupérer 87 détonateurs placés dans des espaces publics de Colombo », précise la même source.
Selon cette fois-ci la presse indienne, cette opération s’est déroulée avec le concours de l’Inde, pays avec lequel le Maroc avait signé un accord solide et multidimensionnel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a rappelé pour sa part le journal News Scroll, qui n’a pas manqué de vanter l’islam au Maroc et le bilan positif enregistré dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme dans le monde musulman.