C’est ce phénomène de plus en plus important ces dernières années qui a poussé le groupe Dyar Shemsi à développer un produit spécifique pour les retraités actifs dans la région d’Agadir. C’est à moins de 30 minutes en voiture d’Agadir et de Taroudant et à seulement 25 km de l’aéroport Al Massira que les promoteurs ont choisi d’implanter leur village d’un nouveau genre en pleine nature, au cœur d’une orangeraie de 30 hectares, est-il indiqué.
Pour le réaliser, ce sont 200 millions de DH qui seront investis pour la construction de 240 villas qui seront bâties sur des terrains de 200 à 400 m2, à un prix de vente l’unité démarrant à 90.000 euros, précisent les proches du dossier.
Conçu sous la forme d’un village, le complexe offrira en outre des espaces et des équipements communs. Il s’agit d’installations de loisirs avec des structures de restauration, sans oublier des commerces de proximité et un dispensaire médical. L’encadrement de tout ce dispositif génèrera bien sûr des emplois qui pourraient atteindre une cinquantaine. Outre cette création d’emplois, le projet devrait avoir également d’autres retombées sur la région.
Selon les investisseurs, il devrait susciter une augmentation des recettes annuelles en devises de la région d’environ 3 millions d’euros grâce au transfert des pensions des retraités. C’est fin 2010 que sera prête la première tranche de travaux de ce programme qui sera réalisé en trois étapes. En attendant, les promoteurs du projet prévoient déjà de développer deux autres complexes dès 2012 et cinq autres à l’horizon 2015.
A noter qu’une fois achevé le complexe du Souss sera géré en partenariat avec l’entreprise Domitys, filiale du groupe Aegide qui a initié le concept de résidence services seniors en France en 2001. Pour sa part Dyar Shemsi est un groupe immobilier fondé par deux entrepreneurs dont l’objectif est d’introduire, de développer et de gérer un concept immobilier innovant au Maroc, pour les retraités actifs. Aujourd’hui, le groupe intègre dans son tour de table des participations financières de plusieurs investisseurs privés marocains dans les domaines du tourisme, de l’immobilier et de la santé.
Source : L’Economiste - Malika Alami