Une détermination qu’illustre les multiples conventions de partenariat que le Maroc ne cesse de conclure avec des pays étrangers, principalement dans le cadre des accords de libre-échange conclus avec l’Union Européenne et tout récemment avec les Etats-Unis.
A ce titre, il faut dire que le secteur de la sous-traitance au Maroc est l’un moteurs de cette dynamique puisque les opérateurs de ce créneau peuvent se targuer d’avoir beaucoup de succès et surtout de crédibilité auprès des multinationales étrangères qui leur confient la réalisation des composants actifs et passifs nécessaires à l’assemblage de leurs produits.
En témoignent les statistiques fournies par le ministère du commerce et de l’industrie qui indiquent que le chiffre d’affaires de la sous-traitance au Maroc - 1850 entreprises employant plus de 167.000 salariés- a franchi la barre des 23 milliards de dirhams en 2002.
Globalement, les entreprises de sous-traitance marocaine exportent plus de 56 pc de leurs produits.
Une comparaison entre les taux d’exportation de la sous-traitance marocaine entre 1996 et 2000 montre nettement une progression sensible de 47,9 pc à 56, 1 pc, ce qui, selon les experts, démontre les progrès importants en compétitivité réalisés par les entreprises marocaines.
Mieux, les statistiques font état d’une évolution globale du chiffre d’affaires de la sous-traitance entre 2000 et 2002 de l’ordre de 12 pc alors qu’en France, elle n’a été que de 2 pc. Il n’est donc pas exagéré d’affirmer que le Maroc bénéficie aujourd’hui d’un grand capital de confiance et de crédibilité auprès des grands industriels internationaux qui font de plus en plus appel au savoir-faire des sous-traitants marocains, toutes filières confondues comme le confirme d’ailleurs M. Youssef Alaoui, président de la Fédération des industries mécaniques et électriques, qui cite le cas de l’émergence du secteur de la sous-traitance aéronautique dans le tissu industriel marocain, lequel est très sollicité par l’affluence des donneurs d’ordres dans ce domaine.
Un enthousiasme également partagé par le directeur de la Bourse nationale de sous-traitance et de partenariat, M. Nourredine Bou Yaâcoub, qui, tout en se félicitant des acquis et de la prospérité du secteur, pense cependant qu’il est aujourd’hui urgent de faire tomber tous les obstacles qui freinent encore l’essor de la sous-traitance, notamment le prix exorbitant des matières premières, le manque de coordination en les PME et PMI et la fragilité du tissu industriel.
Objectif : renforcer les partenariats existants, gagner la confiance de d’autres partenaires et conquérir d’autres marchés porteurs et lucratifs.
d’après Map