Après avoir reçu plusieurs dénonciations, (mails ou via les réseaux sociaux) de personnes victimes de racisme, l’association a voulu vérifier sur le terrain. Au moyen d’une expérimentation utilisée depuis plusieurs années, les équipes de SOS-Racisme ont testé plusieurs plages privées de la Côte d’Azur. Deux d’entre elles ont été épinglées, indique un rapport de l’association.
Interrogé sur les résultats de l’enquête, Hermann Ebongue, secrétaire général de l’association, a expliqué des couples maghrébins et noirs se sont vu refuser l’accès à ces deux plages privées de Juan-les-Pins parce qu’elles seraient, aux dires des employés, complets. Problème : un couple blanc qui se présente ensuite est accepté dans les deux cas.
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« Parmi tous les établissements qui ont été testés tous n’ont pas fait de pratique discriminatoire. Nous ne voulons pas jeter l’opprobre ni sur la ville ni sur le métier, mais montrer qu’il y a encore des choses qui ne doivent plus avoir lieu dans notre pays », a déclaré le responsable.
Au terme de l’opération, l’Association SOS Racisme n’exclut pas de porter plainte contre les préfectures et les lieux en cause. Ces derniers encourent une condamnation à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, a rappelé Arié Alimi, avocat et membre du bureau national des droits de l’Homme.