Des hackers marocains attaquent Israël
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La nouvelle escalade de la violence en Palestine crée des tensions entre le Maroc et Israël. Les deux pays ont normalisé leurs relations bilatérales en 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, sous l’égide des États-Unis.
Les États parties aux accords d’Abraham ont tenu en mars 2022 un premier sommet qui s’est tenu dans le désert du Néguev en Israël, en présence des États-Unis. Le deuxième sommet devrait se tenir en mars 2023 « dans un autre désert », avait annoncé Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, faisant référence au Sahara. Mais jusque-là, le sommet n’a pas eu lieu et aucune date n’est annoncée. Selon la presse israélienne, il devrait se tenir, non plus au Maroc mais aux États-Unis.
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La raison de ce changement est liée au malaise de Rabat face à l’escalade de la violence dans les territoires palestiniens, croit savoir La Nación, indiquant que le nombre de morts enregistrés cette année dans ce conflit dépasse déjà la centaine, et est le plus élevé depuis 2000. La situation préoccupe également les autres pays signataires des accords d’Abraham et supprime la possibilité pour l’Arabie saoudite de rejoindre le groupe. De plus, Washington n’approuvait pas l’option de tenir le deuxième sommet à Dakhla au Sahara.
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La situation interne en Israël, avec de nombreuses manifestations anti-gouvernementales, rend également difficile la tenue de ce sommet, ce qui envenime les relations entre le Maroc et Israël qui ont renforcé depuis 2020 leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine militaire. « La situation dans les territoires palestiniens n’arrêtera pas la coopération entre le Maroc et Israël, qui est stratégique pour Rabat, mais elle la rendra moins publique », analyse Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb.
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L’experte rappelle que malgré la rupture de leurs relations en 2000, les deux pays ont maintenu leur coopération dans les domaines du renseignement et de la sécurité. Mais pour le moment, aucun des deux pays n’a ouvert d’ambassade dans la capitale de l’autre. Selon la presse marocaine, Rabat attend d’Israël une reconnaissance explicite de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Par ailleurs, seulement 31 % des Marocains approuvent la reprise des relations avec Israël. Des manifestations pro-palestiniennes sont régulièrement empêchées dans le royaume.
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