Le Nouvel An Amazigh sera désormais un jour férié officiel au Maroc, selon une décision qui vient d’être prise par le roi Mohammed VI.
La "singularité marocaine" et les développements réalisés par le Royaume depuis l’accession au trône du Roi Mohammed VI ont été évoqués par la chaîne française d’information en continu, BFMTV.
L’émission "La librairie de l’éco" de Emmanuel Lechypre de la chaîne française BFMTV, a consacré une de ses éditions au Maroc avec des invités comme Abdelmalek Alaoui, spécialiste en communication et président de l’Institut marocain de l’intelligence stratégique, qui a dirigé l’ouvrage collectif "un chemin marocain" et Alexander Kateb, maître de conférence à Science Po et auteur de "Les économies arabes en mouvement".
Le choix de ce pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient n’est pas anodin. L’animateur-vedette de l’émission a indiqué qu’il s’agit d’un coup de zoom sur le Maroc, pays qui a eu la "trajectoire la plus rectiligne", qui est "resté à l’abri des tourments politiques" et qui était "l’un des premiers pays à entreprendre des réformes économiques libérales".
Dans leur développement, les deux invités reconnaissent que l’année 1994 a marqué l’ouverture du Maroc sur le monde avec la signature, à Marrakech, des accords du GATT, le démantèlement d’un certain nombre de barrières tarifaires et l’engagement du Royaume dans des accords de libre-échange. Ainsi donc, grâce à cette ouverture, le royaume peut commercer avec 54 pays grâce aux accords de libre-échange dont il dispose, a expliqué le président de l’Institut marocain de l’intelligence stratégique.
Abdelmalek Alaoui, dans son développement, a mis en relief les éléments qui font la singularité du Maroc dans son environnement. Au nombre de ces éléments, il a cité la trajectoire et la stabilité macro-économique et institutionnelle qui permettent au Royaume de pouvoir franchir un certain nombre d’écueils. Pour le conférencier Alaoui, le Maroc n’a pas été frappé par les "printemps arabes", à cause des réformes anticipatrices entreprises par le Roi Mohammed VI, dès le début des années 2000, de la création de l’Instance Equité et Réconciliation "très importante pour le travail mémoriel sur ce qui s’est passé avant l’avènement au trône du Souverain" ainsi que les grands chantiers lancés.
"Le premier pari du roi était de préparer toutes les infrastructures qui sont en capacité de pouvoir amorcer ce décollage économique", a justifié Abdelmalek Alaoui, rappelant la récente mise en place d’une commission spéciale en charge de réfléchir au nouveau modèle de développement.
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