Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Au Maroc de plus en plus de couples seraient en quête d’épanouissement sexuel, affirme la sexologue marocaine Amal Chabach. Interviewée par Rue 89, elle explique que cette tendance est due à une prise de conscience générale. La femme a une place plus importante dans le couple et l’homme est devenu conscient que s’il satisfait son épouse, le couple n’en sera que plus solide.
Première femme sexologue de l’histoire du Maroc, Amal Chabach, indique que de plus en plus de couples cherchent la satisfaction mutuelle au Maroc. Les jeunes eux, cherchent à se donner un maximum de chances pour réussir leur vie de couple et certains couples, viennent même se faire consulter avant le mariage, en avouant leur manque d’expérience.
La sexualité serait toujours considérée comme un tabou au Maroc et le sexe un organe qu’il ne faut pas trop exposer chez certaines catégories sociales, parce qu’il serait synonyme de saleté. Plusieurs patientes dont les maris refusent de toucher leur sexe, sous prétexte qu’il est sale, s’en sont plaintes au docteur Chabach, qui estime que les jeunes sont plus ouverts à certaines pratiques sexuelles.
Auteure du livre ’’Le Couple arabe au XXIe siècle’’, publié récemment en France, la sexologue marocaine, revient dans son ouvrage sur l’influence de la culture arabe sur la sexualité et y affirme que les femmes et les hommes au Maroc et dans le monde arabe ont toujours très peur d’être ensorcelés.
Amal Chabach, s’intéresse même à la sexualité des personnes âgées, citant en exemple une femme de soixante ans, veuve et qui lui a avoué avoir toujours des envies sexuelles.
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