Le tribunal provincial de Séville, dans un jugement en date du 24 juillet, a condamné le Marocain, AES, accusé de coups et blessures sur sa femme, au paiement d’une amende de 200 euros à la victime, avec interdiction de s’approcher à moins de 500 mètres de cette dernière ou de communiquer avec elle pendant deux ans.
L’accusé et sa femme vivent avec leurs deux filles, dans la maison de ses parents. Le couple se livrait à des disputes régulières et la femme était victime de violences conjugales voire de viol.
Le tribunal a indiqué n’avoir trouvé aucune marque de violence sur la jeune femme alors qu’elle prétend que l’homme "l’a jetée contre le lit, l’a déshabillée et agressée sexuellement". De même, il n’a pas été prouvé que le mari n’a pas respecté l’ordonnance de non-communication prononcée par le tribunal, ou qu’il "avait agressé physiquement ou verbalement" la victime.
Alors que la victime persiste et signe qu’elle a été agressée sexuellement, l’accusé rétorque que les relations ont été "consentantes", avouant qu’il "a perdu le contrôle et lui a donné une gifle" le 27 février. Concernant les mauvais traitements habituels, la victime "n’a pas apporté des preuves concrètes" de ses allégations".
Au sujet du viol, le tribunal estime que "sans aucun doute, la relation a été entretenue de manière désagréable", mais ne saurait être considérée comme un crime".