Quand les éléments de la police judiciaire se sont introduits dans une maison à Settat, une scène effroyable les attendait. Une octogénaire, portant des traces de violences, était enchaînée et abandonnée dans un coin du logis.
L’auteur de ce crime abominable n’est autre que son fils, un ancien militaire né en 1964, qui faisait subir à sa mère les pires tortures pour pouvoir s’emparer de la maigre pension de retraite.
Pour la somme de 800 dirhams, la vieille femme avait des bleus et des hématomes partout sur le corps, des suites de coups reçus. Un certificat d’inaptitude de 40 jours lui a été délivré à l’hôpital de la ville.
Le mis en cause a été placé en garde à vue, en attendant d’être traduit devant le Parquet général pour répondre des chefs d’accusation de séquestration et tortures.