Alain Joyandet, le sénateur de la Haute Saône et ancien secrétaire d’État à la coopération pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy s’est invité dans le débat sur l’avenir du Sahara. Selon lui, à l’étape actuelle des choses, seul le Maroc apportera la stabilité dont le Sahara Occidental a besoin.
Dans une réflexion, le sénateur a indiqué qu’il est important de saisir les opportunités, en ce sens qu’elles sont parfois uniques. Pour lui, le moment est propice pour régler la question du Sahara Occidental, afin que ce vaste territoire cesse d’être « balloté au gré des conflits et des accords diplomatiques ». Pour le sénateur, plusieurs actions ont été menées sans apporter la solution adéquate. Il cite entre autres, les négociations organisées à Genève en novembre 2018, et qui n’ont malheureusement pas abouti. Il y a eu la Marche Verte d’Hassan II en 1975. Il faut également compter la proclamation par le Polisario de la République Arabe Sahraouie Démocratique en 1976.
Alain Joyandet pense qu’avec l’Algérie, soutien du Polisario, l’Espagne qui a perdu tout droit de revendiquer le territoire après l’avoir abandonné, la Mauritanie qui préfère entretenir la stabilité qu’elle a finie par retrouver, seul le Maroc est resté. Ces dernières années, le Royaume a montré de par ses actes qu’il tient au règlement du conflit et à un retour à la stabilité. C’est en cela que la décision de Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara et d’installer une antenne consulaire à Dakhla n’a pas déclenché de contestations internationales majeures. C’est la preuve que le moment est peut-être favorable pour un règlement définitif du conflit.
Alain Joyandet invite la France à ne pas rester en marge de cette évolution dans le Nord de l’Afrique, surtout qu’elle n’a pas condamné la décision prise par Donald Trump. Selon l’ancien secrétaire d’État à la coopération, l’avenir de l’Europe dépend tellement de la stabilité en Afrique et de cette région, tout particulièrement.