Quatre explosions ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Es-Semara, au Sahara. Le bilan fait état d’un mort et de trois blessés. Le Polisario s’est félicité de ses attaques.
Le souvenir du séisme qui avait frappé Agadir le 29 février 1960 à 23h 40’15" plane encore sur la ville. Le tremblement de terre d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter qui avait duré à peine 15 secondes, avait fait plus de 12.000 morts et environ 25.000 blessées.
Près de la moitié de la population d’Agadir avait péri dans ce séisme. Des familles entières ont été déchirées et des milliers d’enfants avaient perdu leurs parents dans cette catastrophe naturelle, dont plusieurs avaient été adoptés principalement en France et en Belgique.
Des années plus tard, les uns ont préféré tourner la page du passé, et d’autres ont rebroussé chemin pour tenter de retrouver des membres de leurs familles qui auraient survécu au drame.
Le séisme avait coïncidé cette année là avec le mois de Ramadan. Les gens se promenaient le soir quand la terre gronda. Ibrahim, un commerçant "gadiri" de l’époque raconte au quotidien Al Akhbar l’ampleur du désastre.
L’homme revenait d’un voyage quand le tremblement de terre détruisit la ville. Il se trouvait à l’entrée d’Agadir, raconte-t-il. Il s’apprêtait à rentrer chez lui pour y prendre le "shour" en compagnie de sa famille.
Mis à part les corps ensevelis, ce qui l’a le plus choqué, ce sont les individus qui fouillaient sous les ruines à la recherche d’argent et de biens, sans se soucier des victimes qui agonisaient sous les décombres ou demandaient de l’aide.
Parmi ces personnes, plusieurs ont accumulé d’immenses richesses et sont aujourd’hui parmi les notables de la capitale du Souss, grâce aux fortunes qu’ils ont ramassées de sous les décombres, avant l’arrivée des secours.
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