La stratégie du Maroc pour s’imposer dans la sous-traitance aéronautique
Depuis 25 ans, le Maroc travaille à s’imposer dans la sous-traitance aéronautique mondiale. Quelle stratégie a-t-il défini pour atteindre son objectif ?
Malgré les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19, le secteur aérospatial marocain connait un essor sans précédent.
Le secteur aérospatial marocain se porte bien. Selon la marque nationale de l’investissement et d’export, Morocco Now, les revenus du secteur ont plus que doublé au cours des sept années précédant 2021 pour atteindre 2 milliards de dollars. Il en est de même pour les emplois qui ont atteint 20 000. Quant au nombre d’entreprises, il a augmenté de 40 % pour atteindre 140. S’agissant du pourcentage de l’intégration locale dans les produits aérospatiaux, il a plus que doublé, passant de 17 % à 40 %.
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Morocco Now note par ailleurs que les principaux équipementiers utilisent des pièces produites au Maroc, et que de nombreux acteurs clés de l’industrie ont établi des partenariats à long terme fructueux dans le royaume. « Le Maroc est le pays africain le plus proche des États-Unis, du Canada et de l’Europe, garantissant une livraison à temps et un accès facile aux principaux marchés de l’industrie aérospatiale. »
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Dans une déclaration à AINonline, Stephen Orr, vice-président et directeur général de Spirit AeroSystems Morocco, une ancienne usine de Bombardier acquise en 2020, a déclaré que malgré les défis des deux dernières années, la société a finalisé l’extension de son site de 14 000 mètres carrés. Le site emploie 300 personnes et est en quête de talents pour soutenir ses projets en cours et à venir.
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« En ce qui concerne le secteur aérospatial marocain, nous voyons des signes positifs sortir de la pandémie et du malaise de l’industrie qui y est associé », a déclaré, Lou Winoski, directeur général de TDM Aerospace de Casablanca, un fabricant de tubes et de conduits aérospatiaux, qui a vu son plan d’affaires retardé de 24 mois en raison de Covid mais prévoit désormais une capacité de revenus annuels de 60 à 100 millions de dollars par an. « TDM a eu la chance que, pendant les deux années de Covid, nous étions encore dans notre phase d’investissement et pas encore dépendants des revenus. Nous avons réussi à terminer la qualification à temps malgré des défis sans précédent », a ajouté le responsable.
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