Il s’agit des motos de marque « E-Move », dont les premiers points de ventes sont ouverts à Fès, rapporte L’Économiste, ajoutant que les prix sont compris entre 4 500 DH et 10 000 DH pour les scooters. Le coût de l’assurance est d’environ 500 DH par an pour toute la gamme.
Ces cyclomoteurs sont entièrement montés dans une usine industrielle implantée sur un terrain de 6 ha à Berrechid, montée avec un capital 100 % marocain, précise le journal.
Selon Abdelaziz Alazrak, président de la société, filiale de la holding Azzahra, l’investissement est handicapé par la rareté des ressources humaines qualifiées. Une des solutions envisagées consiste à recruter parmi les lauréats de l’Institut de formation aux métiers de l’automobile (Ifmia).
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« Notre démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable dont les recommandations portent sur la recherche de moyens de transport à la portée des citoyens. Ainsi, les motos que nous fabriquons ciblent notamment les lycéens et les étudiants. Grâce à leur prix accessible, ils contribueront au désenclavement des régions reculées et dépourvues de moyens de transport en commun », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter « nous avons une capacité installée d’une centaine d’unités par jour. Mais pour une phase de démarrage, la production varie autour d’une quarantaine par jour. Nous employons une trentaine de salariés, dont des ingénieurs et des techniciens et nous comptons passer à une centaine avant fin 2022 »
Le responsable a rassuré de la certification de ces engins, indiquant que les motos e-Move ont fait l’objet d’une homologation auprès du CNEH et du laboratoire d’accréditation européen Idiada sur la base des recommandations européennes et onusiennes. Ce qui ouvre la voie à l’export. Après Fès, l’usine e-Move est en discussion avec d’autres revendeurs, notamment à Casablanca, Agadir, Beni Mellal, Meknès, Taza…