Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Le président français Nicolas Sarkozy s’est farouchement opposé mercredi au projet de loi octroyant le droit de vote aux élections municipales aux étrangers hors-UE résidant en France. Ce droit et celui d’être élu en France "doit demeurer un droit attaché à la nationalité française".
Nicolas Sarkozy qui s’exprimait à l’Elysée devant un parterre de 3000 maires, estime qu’"il n’y a rien de choquant, rien d’anormal à ce que les électeurs et les élus des territoires de France soient Français", qualifiant d’hasardeuse la proposition de loi socialiste.
Le projet de loi qui doit être examiné par le Sénat en décembre "risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler", a souligné Nicolas Sarkozy, pourtant favorable "à titre intellectuel" à ce projet en 2008 "sur la base de la réciprocité".
Le chef d’Etat, qui avait regretté dans le temps ne pas avoir obtenu la majorité pour faire voter cette loi, déclare aujourd’hui que "si une personnalité de nationalité étrangère qui réside dans notre pays, qui respecte nos lois et nos valeurs, veut participer aux choix politiques de notre nation,(...), une voie lui est ouverte, cette voie c’est l’accès à la nationalité française".
La mesure contestée par la présidente du Front Nationale (FN) Marine Le Pen et l’aile droite de l’UMP, vise à autoriser les étrangers hors-UE à voter aux élections municipales. Elle est incluse par le candidat socialiste François Hollande dans son projet pour les présidentielles de 2012.
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