L’intermédiaire en recrutement doit d’abord montrer à ses clientes saoudiennes les photos des potentielles employées marocaines, mais aussi chiliennes, avant de les faire venir en Arabie Saoudite.
Les sociétés opérant dans ce domaine sont obligées de se plier à la volonté de leurs clientes, explique la même source. Pour les Saoudiennes, les Srilankaises, les Indonésiennes, les Indiennes et les femmes philippines ne menacent pas l’unité de leurs familles.
Les Marocaines accusées d’être des voleuses d’hommes
Officiellement l’on nie que les bureaux de placement exigent des demandeuses d’emploi marocaines d’être âgées d’au moins 45 ans. Une jeune Marocaine n’a aucune chance de se faire recruter en tant que femme de ménage dans le pays.
Les Marocaines accusées d’être des "voleuses d’hommes" finissent parfois par se marier avec leurs employeurs. Ces unions seraient même parmi les plus heureuses pour les Saoudiens.
De son côté, le ministère saoudien de l’Emploi vient d’autoriser le recrutement du personnel de maison (dans sept métiers précis) des deux sexes du Maroc, d’Algérie, Tunisie, Egypte, Mauritanie, Soudan, Philippines, Inde, Yémen, Pakistan, Bangladesh, Chili, Tanzanie, Sri Lanka et Vietnam.
Au Maroc, l’Arabie Saoudite recrute des hommes dans les spécialités suivantes : "chauffeur, domestique, ouvrier de maison et infirmier". Pour les femmes, les métiers demandés sont éducatrice, infirmière et ouvrière de maison.