Yahya Attiat-allah, nouvelle recrue d’Al-Ahly au poste d’arrière gauche, se retrouve sous le feu des projecteurs, mais pas pour les meilleures raisons. Une prise de poids significative menace sa participation aux prochains matchs du club égyptien.
La coopération en matière de santé entre le Maroc et la France se renforce. L’Agence française de développement vient d’accorder au ministère de la Santé une subvention de 2,5 millions d’euros, soit près de 28 millions de DH. Ceci pour permettre le financement d’un projet d’appui à la prise en charge des patients en insuffisance rénale terminale et la gestion des urgences.
La cérémonie du lancement de ce projet, qui avait lieu vendredi dernier, a été marquée par la présence de Yasmina Baddou, ministre de la Santé, et de celle de l’ambassadeur de France à Rabat.
« Ce projet, d’une durée de quatre ans, développera des actions de formation, d’évaluation et d’assistance technique visant les aspects institutionnel et organisationnel », a souligné la ministre. « Il permettra de capitaliser les projets d’appui dans ces deux domaines mis en œuvre par le Samu (Service d’aide médicale d’urgence) de France et l’Agence de biomédecine depuis près de dix ans », assure pour sa part le diplomate français. Pour la ministre, ce projet permettra d’accompagner la stratégie de son département au niveau de deux chantiers où beaucoup de travail reste à faire pour développer une offre médicale répondant aux besoins de la population.
Pour les maladies rénales, Baddou a signalé que près d’un million de Marocains sont touchés par cette pathologie. Sa prise en charge commence à poser un sérieux problème aux responsables de la santé publique. Un traitement continu par dialyse rénale est énormément coûteux pour les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique en phase terminale. « Au Maroc, sur les 6500 malades pris en charge, près de la moitié n’arrivent pas à bénéficier d’un traitement régulier », précise la ministre. Pour elle, la greffe rénale constitue la solution de choix pour les malades en stade terminal.
Mais le développement de cette technique de pointe est encore modeste. En 2008, seulement 13 greffes ont été réalisées contre près d’une vingtaine une année auparavant. Un chiffre largement en dessous des ambitions du ministère dans le moyen terme (une centaine de greffes par an). Mais la ministre reste déterminée à relever le défi à travers des actions prévues dans le cadre de sa stratégie. Il faut renforcer les 2 centres de greffe rénale existants au niveau des CHU de Casablanca et de Rabat. Et également la création de deux autres dans les CHU de Fès et de Marrakech. A l’horizon 2020, Baddou ambitionne que son ministère dispose de 14 centres spécialisés dans la greffe d’organes et de tissus humains.
Pour la seconde composante du projet, elle rappelle que la coopération entre les deux pays en matière d’urgence a permis d’accompagner la réorganisation du secteur visant la mise en place et le développement de 11 Samu à travers le Royaume. Notons enfin qu’un nouveau programme de partenariat sera finalisé d’ici la fin de cette année. Il s’agit d’un appui à la stratégie sectorielle de la santé au Maroc, selon l’ambassadeur de France.
Source : L’Economiste - Nour Eddine El Aissi
Ces articles devraient vous intéresser :