A signaler que le projet de modernisation a atteint, à fin janvier 2009, 96% d’avancement global et a achevé 50% des tests de performance sur les nouvelles installations, entrant ainsi dans sa phase la plus importante, selon la direction générale de Samir.
La société a élaboré un programme de production en deux étapes. La première, à partir d’avril 2009, porte sur la production du gasoil 50 ppm. La deuxième, durant juin 2009, concerne la mise en exploitation de l’unité de l’hydrocracking permettant la transformation du fuel en gasoil 50 ppm, à forte valeur ajoutée pour la Samir. Pour ce faire, toutes les unités nécessaires au démarrage du dispositif ont été mises en service (eau, vapeur, instrumentation, unités de dessalement des eaux, air compressé…), ainsi que la salle centrale de contrôle. Et après avoir subi des opérations de contrôle et d’essai, toutes ces unités ont été raccordées au réseau électrique et aux systèmes informatiques, de contrôle et sécurité.
Par ailleurs, les ingénieurs et techniciens affectés aux opérations d’exploitation des nouvelles unités ont achevé les programmes de formation, stages et transfert de technologie dans des raffineries similaires à celles de Mohammédia, notamment en Suède et en Turquie. Ils participent aux essais et préparatifs nécessaires pour la mise en exploitation des unités principales. Cette mise en exploitation se fait avec l’assistance d’une équipe composée d’ingénieurs de la société Preem, des sociétés étrangères procurant les licences et technologies, ainsi que d’experts et spécialistes dans le raffinage.
Pour les besoins de la deuxième tranche de financement du projet, la Samir a contracté, fin 2008, un emprunt obligataire auprès de la Bourse de Casablanca pour un montant de 800 millions de dirhams. Au total, la modernisation de la raffinerie de Mohammédia a enregistré, à fin janvier 2009, plus de 15 millions d’heures de travail et 8,2 milliards de dirhams de dépenses totales par rapport au budget initial de 9,2 milliards.
Source : L’Economiste - J. K.