Les taxis de Rabat seront-ils bientôt gérés par des sociétés privées ?
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Les chauffeurs de grands taxis de Salé ont organisé un nouveau sit-in pour protester contre la décision de reprendre leur activité sans aucune garantie. Ils appellent le roi Mohammed VI au secours.
"Cette décision n’a été appliquée qu’au niveau de la région de Rabat contrairement aux 11 autres régions du royaume où les grands taxis étaient toujours en activité", a déclaré à Hespress Ibrahim Taie, représentant des chauffeurs de taxi. Le wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra avait contraint cette catégorie professionnelle à un arrêt de travail de 3 mois. À en croire Ibrahim, cet arrêt de travail a provoqué" une "crise financière sans précédent chez les chauffeurs de taxi, qui gagnent leur vie au jour le jour, et qui dans leur majorité n’ont pas reçu les aides financières fournies par l’État".
Autorisés à reprendre leur activité, les chauffeurs de taxi estiment qu’il est "inconcevable d’arrêter le travail trois mois, et reprendre d’un coup en ayant à côté un agrément et une assurance à payer, sans oublier la moitié de la recette qui saute". Obligation leur a été faite de ne transporter que 3 clients au lieu de 6 pour de longs trajets entre les villes. Selon eux, il serait ardu de reprendre l’activité dans ces conditions.
Après un premier sit-in à Salé, il y a une semaine, les chauffeurs de grands taxis ont décidé de se rendre devant le palais royal pour demander l’aide au roi Mohammed VI, puisque la wilaya a "fermé la porte du dialogue en ce qui concerne leur dossier revendicatif", explique Ibrahim Taie. Mais ils ont été freinés dans leur élan.
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