Le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a vivement critiqué le mouvement féministe qui milite pour l’égalité des sexes dans le cadre de la réforme du Code de la famille, estimant que son combat vise à...
Salaheddine Mezouar, secrétaire général du Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), aurait réussi à arracher le poste de ministre des Affaires étrangères au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, après d’âpres négociations.
Saâdeddine El Othmani, actuel chef de la diplomatie marocaine ne figurerait pas lui sur la liste de la version II du gouvernement Benkirane. El Othmani aurait même déjà été prévenu officiellement de cette décision.
Le leader islamiste surnommé "le sage du PJD" se serait contenté de répondre, qu’il fasse ou non partie du gouvernement, c’est l’intérêt suprême du Royaume qui prime. Toutefois le départ d’El Othmani du gouvernement risque de créer des tensions au sein du Parti Justice et Développement, dont il préside le conseil national.
Des sources du quotidien Akhbar Al Yaoum estiment que l’éloignement d’El Othmani aurait été prémédité par Mezouar, dont l’objectif est de déstabiliser le PJD.
Benkirane n’aurait eu d’autres choix pour débloquer les négociations avec le RNI, que de céder le ministère des Affaires étrangères à Mezouar, qui aurait menacé de ne pas participer au gouvernement Benkirane II, s’il n’obtenait pas le ministère des Finances et de l’économie à lui tout seul.
Aziz Akhannouch, actuel ministre de l’Agricuture qui assure depuis fin août, les fonctions de ministre par intérim de l’Economie et des Finances, garderait ce dernier portefeuille, même s’il n’a pas l’étoffe d’un ministre des Finances, confie un économiste marocain à Bladi.net.
Benkirane aurait pour sa part déjà présenté deux listes de ministres potentiels proposés par le RNI au palais royal, ajoutant que le sort du gouvernement est aujourd’hui "entre les mains de Dieu".
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