Selon la PAF, ces mis en cause ont fait travailler illégalement près de 250 ressortissants marocains. Grâce à cette activité, ils ont généré en deux ans un chiffre d’affaires d’1,6 million d’euros alors qu’officiellement, ces sociétés ne disposaient d’aucun chiffre d’affaires. Elles étaient créées avec des prête-noms et assuraient de la prestation de services agricoles pour des exploitants ayant besoin de main d’œuvre pour des tâches spécifiques comme le ramassage de fruits ou la taille de vignes. Un responsable de la PAF affirme que les exploitants croyaient faire appel à une société classique, car les mis en cause possédaient des documents qui donnaient l’apparence de la légalité.
Les prévenus étaient des prestataires de main-d’œuvre qui ne déclaraient pas leurs activités. En tout, ils ont fait entrer sur le territoire français plusieurs dizaines de personnes. Ils ont aussi utilisé les services de leurs compatriotes en situation irrégulière en France et sans emploi. Les saisonniers étaient employés sous des identités différentes dans plusieurs exploitations, rapporte l’AFP.
Au cours de leurs interpellations, ce mardi 19 janvier dans le Tarn-et-Garonne, 23 000 euros en liquide et 30 000 euros sur des comptes bancaires ainsi que des véhicules ont été saisis.