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Du 18 au 27 septembre prochain, Saint Sébastien abrite le festival international de cinéma. Cette 51e édition verra la projection de films, en provenance de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie.
Du 18 au 27 septembre prochain, Saint Sébastien abrite le festival international de cinéma. Cette 51e édition verra la projection de films, en provenance de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Ces films concernent la production cinématographique maghrébine de ces trois dernières décennies.
Entre amis et voisins, une porte ouverte sur le Maghreb, est le thème de cette édition. L’objectif est, d’après les organisateurs, de mettre en exergue les cinémas nord-africains. Trente films reflétant les inquiétudes sociales et artistiques de ces pays seront projetés.
Le Maroc sera représenté par des films traitant de la réalité sociale et politique du Maroc d’aujourd’hui. Notamment, en ce qui concerne l’immigration clandestine vers l’Europe et la corruption. Il s’agit de Frontières, sorti en 2001 par le réalisateur Mustafa Djadjam et Une minute de soleil en moins de Nabil Ayouh, ce film, interdit dans le Royaume, a vu le jour en 2002.
Pour sa part, le cinéma algérien sera représenté par des films classiques, tels que Le soleil assassiné, un film réalisé par Abdelkrim Bahloul en 2003. Ce film aborde une analyse aux travers des péripéties d’un écrivain homosexuel, les conséquences de l’indépendance et les tentatives d’arabisation du pays. Outre ce film, l’Algérie sera représenté par Le vent des Aures de Mohamed Lakhdar-Hamina. Ce film a été réalisé en 1966.
La Tunisie, en fin, sera représentée par plusieurs films abordant la question douloureuse et toujours tabou de la situation des femmes sur la rive sud de la Méditerranée. Seront projetés notamment, Aziza, réalisé en 1980 par Abdellatif ben Ammar et Satin rouge de Raja Amari. Ce film est sorti en 2002.
Pour d’appréhender des thèmes plus contemporains, les organisateurs ont décidé de projeter d’autres long-métrages allant dans ce sens, avec notamment, Rachida, un film réalisé par Yamina Bachir en 2003 et Vivre au paradis de Bourlem Guerdjou, réalisé en1998.
Hassan Elaarousi pour menara
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