La décision a été prise mercredi, rapportent plusieurs médias néerlandais, indiquant que sa demande d’extradition sera examinée le 26 septembre prochain. En attendant, ce dernier est libre mais devra porter un bracelet électronique en plus d’être assujetti à un contrôle judiciaire strict.
Pour sa part, la Map rappelle que cet ancien homme politique a été arrêté pour « trafic de stupéfiants, corruption, création et appartenance à une organisation criminelle » et « fait également l’objet d’une enquête des services judiciaires néerlandais ».
Et de préciser que « la détention en vue de l’extradition est suspendue sous strictes conditions, comprenant notamment la surveillance électronique et l’obligation de se présenter ».
Pour rappel, le Maroc avait vivement protesté le mois dernier contre les Pays-Bas en rappelant son ambassadeur après le refus d’extrader celui qui est accusé d’être le financier du mouvement de protestation dans le nord du Maroc.