
Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Le Maroc a réaffirmé sa disponibilité sincère et entière à négocier un statut d’autonomie viable, crédible et définitif au bénéfice de tous les habitants du Sahara marocain, indique mardi soir le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, à l’issue de la publication par le Secrétaire général de l’ONU de son rapport concernant cette question.
Le Secrétaire général des Nations-Unies a publié mardi son rapport concernant la question nationale sur lequel le Conseil de sécurité est appelé à se prononcer avant le 30 avril 2004. Il convient de rappeler, tout d’abord, lit-on dans ce communiqué, que dans sa dernière résolution de fond du 31 juillet 2003, le Conseil de sécurité avait notamment "réaffirmé sa volonté d’aider les parties à parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable", en les invitant à travailler ensemble et avec les Nations Unies à cette fin. Il importe également de rappeler, ajoute le communiqué, que le Plan de paix, présenté par James Baker aux parties en janvier 2003 et rendu public le 22 mai 2003, avait suscité de fortes réactions et de multiples inquiétudes auprès de l’ensemble des sensibilités politiques, syndicales et associatives nationales qui ont toutes relevé les risques réels que le nouveau plan représentait pour les intérêts nationaux du Maroc et pour la sécurité régionale. Auparavant, le Maroc avait communiqué aux Nations Unies le 10 mars 2003 ses réactions et observations sur la question, rappelle le communiqué, soulignant que le Royaume a, en particulier, précisé que le nouveau Plan relevait davantage du Plan de règlement de 1991 dont l’inapplicabilité flagrante a pourtant été constatée malgré tous les efforts déployés. De même, le Maroc a mis en évidence les dispositions qui allaient à l’encontre de ses intérêts suprêmes et attiré l’attention sur les risques majeurs et les tensions inévitables que susciterait la période transitoire préconisée.
MAP
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