La démission de M. Baker, annoncée vendredi au siège de l’Onu, "crée une conjoncture favorable à une solution juste" pour le conflit du Sahara , assure le quotidien Al Bayane (gauche, gouvernemental), estimant que l’envoyé de l’Onu s’était distingué "par un parti pris flagrant en faveur de l’Algérie".
L’Algérie soutient et héberge le front Polisario, en lutte pour l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en
James Baker a tenté d’"imposer son plan à Rabat, contre les us du dialogue et de la médiation", poursuit Al Bayane, estimant que l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a connu un "échec cuisant".
Au Maroc, "la décision a été accueillie avec une satisfaction à peine dissimulée", souligne Aujourd’hui le Maroc (indépendant), en référence à la réaction du ministre marocain des Affaires étrangères. "La démission de M. Baker est le résultat de la ténacité de la diplomatie marocaine", avait affirmé M. Benaïssa samedi.
Le départ de James Baker est le signe d’un "proche aboutissement d’une solution politique (...) loin des plans sans issue des responsables onusiens", affirme le quotidien Attajdid.
Rabat a rejeté la perspective du référendum qu’il considère comme "obsolète" et "inapplicable" et proposé une "large autonomie définitive", dans le cadre de la souveraineté marocaine, jugée "non négociable".
Voila.fr - afp