Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, a déclaré que l’Espagne finira par payer cher son changement de position sur le Sahara, espérant que le chef du Parti populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, corrigera le tir s’il accède à la Moncloa en 2023.
Brahim Ghali a dénoncé à nouveau la décision de Pedro Sanchez de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara, soutenant qu’il s’agit d’une « trahison pure et dure », rappelle El Espanol. « Un jour, vous devrez payer pour cela », a-t-il souligné, ajoutant que les arguments avancés par le gouvernement espagnol pour justifier ce revirement, sont loin de convaincre.
À lire : Sahara : Brahim Ghali condamne la « trahison » de l’Espagne
Le leader sahraoui a assuré que le Polisario a « rompu » ses relations avec l’Espagne et serait disposé à les rétablir si elle revient sur sa décision et soutient le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Il espère par ailleurs que le leader du Parti populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, trouvera une solution à ce conflit s’il parvient à accéder à la Moncloa l’année prochaine.
À lire : Brahim Ghali : l’Espagne a « abandonné » les Sahraouis
Ghali s’est aussi prononcé sur l’espionnage à l’aide du logiciel Pegasus, des téléphones portables de Pedro Sanchez et des ministres de la Défense et de l’Intérieur, Margarita Robles et Fernando Grande-Marlaska. Selon lui, le Maroc serait derrière ces attaques, et pour cette raison, il estime que l’Exécutif espagnol devrait « rompre les relations » avec le Maroc.