Lors d’une conférence de presse organisée hier à Alger, Ramtane Lamamra a demandé à la France de soutenir le processus conduisant au référendum au Sahara.
« Nous avons toujours bon espoir que l’administration du président François Hollande va aider la région à régler cette question, a affirmé Lamamra. Pendant 40 ans, ce sujet a constitué un point de désaccord entre la politique extérieure de l’Algérie et celle de la France », a-t-il poursuivi, ajoutant que la « France trouverait un rôle à sa mesure dans le soutien de ce processus ».
La réponse de Jean-Marc Ayrault n’a sans doute pas été au goût des responsables algériens. « C’est une question délicate, difficile, qui ne doit pas être une pierre d’achoppement dans l’amitié entre la France et l’Algérie (…) Nous souhaitons que le mandat de la Minurso soit renouvelé ».
Début mars, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, avait une nouvelle fois affirmé que « pour la France, le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée. « La position de la France sur le Sahara est bien connue et inchangée ».