Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
L’affaire de la jeune marocaine connue sous le nom de Ruby, qui avait accusé Silvio Berlusconi en octobre dernier de l’avoir exploité sexuellement alors qu’elle était encore mineure, refait surface en Italie.
Désormais connue en Italie sous le nom de "Rubygate", cette affaire a connu un rebondissement vendredi au parquet de Milan, après la levée partielle de l’immunité de Berlusconi par la Cour Constitutionnelle la veille.
Cette fois-ci, ce ne sont pas les relations sexuelles du Cavaliere avec Ruby, Karima el Mahroug de son vrai nom, qui sont mises en cause, mais l’intervention de Berlusconi en tant que chef du gouvernement italien en mai dernier pour libérer la jeune marocaine interpellée par la police de Milan après un vol. C’est lors de cette arrestation que Ruby raconte à la police les soirées érotiques passées chez Berlusconi, dans une résidence privée près de Milan alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Pour la libérer, Silvio Berlusconi avait dû avancer que Ruby était la nièce du président égyptien Hosni Moubarak niant toute relation sexuelle avec la jeune marocaine.
Vendredi, les avocats du chef du gouvernement ont estimé que cette procédure judiciaire était une grave ingérence dans la vie privée de leur client. Silvio Berlusconi quant à lui, parle d’une manipulation politique orchestrée par des magistrats qui cherchent à le faire abdiquer.
Ces articles devraient vous intéresser :